jeudi 17 novembre 2016

Take-off

Atterrissage à Roissy et retour à la maison en passant voir Jules et ses parents

mercredi 16 novembre 2016

Dernière matinée du voyage

Nous voilà de retour à Antigua pour une dernière matinée de tourisme à travers une ville touristique pleine de charme. Escalade vers un point de vue de toute la ville, déambulations dans les rues colorées, visite d'un magasin de vente de jade..enfin du tourisme classique.
En deux demi journée nous n'auront pas eu le temps de voir toutes les monuments, construits par de nombreuses congrégations religieuses, et qui ont beaucoup souffert de tremblements de terre.

Attention les hommes...

Pour finir notre périple des rencontre nous avons rencontré Actoras de cambio partenaire du CCFD. (http://acoguate.org/tag/colectiva-actoras-de-cambio/). Un groupe de femme qui travaille sur les violences faites aux femmes. En particulier suite aux viols subit par les femmes mayas pendant la guerre civile au Guatemala.
C'est un discours qui décape sans tabou. L'église catholique en a pris pour son grade.

Nous retournons à Antigua pour une matinée de repos et d'achats finaux pour nous refaire de nos Questzals.
 

Retour au métier

Visite des studios de la fédération des radios associatives du Guatemala FGER (www.fger.org/).
Le studio est modeste mais l'ambition est énorme. SERJUS, le partenaire du CCFD que nous avons rencontré à Guatemala city a insisté sur l'importance du média radio pour que la culture mayas soit présente et pour offrir une alternative aux messages consumériste des radios commerciales.
Hélas un autre partenaire que nous avons rencontré précédemment nous a indiqué, que ce sont les évangélistes et pentecôtistes américains qui s'accaparent les fréquences, et que leurs discours sont loin des racines de la culture mayas.
Ces pauvres indigènes guatémaltèques ne sont pas gâtés par les américains qui, après la main mise des entreprises bananières, se voit imposer de manière insidieuse des religions sectaires qui vont les faire régresser.

mardi 15 novembre 2016

Le contraste des niveaux de vie et des cultures


Après les voitures boueuses, vieilles et cabossées de l'altiplano mayas, Guatemala city nous laisse entrevoir le fossé entre les indigènes (terme utilisé par les latinos pour parler des mayas) , et les colonisateurs (terme utilisé par les mayas pour parler des descendants des espagnols qui ont émigré en Amérique central)







Arrogance des latinos, dans le quartier chic ou nous avions notre hôtel à Guatemala city, deux belles statuts des chevaux des conquistadors. C'est un pied de nez aux mayas qui ne connaissaient pas le cheval et n'avaient domestiqué aucune bête de trait.

Tikal un rêve exhaussé

Depuis de nombreuses année j'avais rêvé de partir dans la jungle, à travers un sentier encombré de lianes et de plantes tropicales, et de découvrir une pyramide indienne envahie par une végétation luxuriante.
Bien que le sentier soit largement emprunté par des touristes et que les temples mayas soient pour certains complètement dégager, je doit dire que durant une journée j'ai accompli mon rêve. Il a fallu se lever tôt le matin pour être à la fraiche, mais l'effort valait la récompense.
Nous n'avons pas été déçu de la visite du site de Tikal. Le guide nous a fait cheminer sur des sentiers peu utilisés pour nous faire voir ce que le touriste lambda ne voit pas. Ce site classé patrimoine historique de l'humanité est extrême bien entretenu. Contrairement à ce que nous avions vu en photos, on progresse bien dans la jungle à l'abri du soleil dans une ambiance moite avec une flore et une faune très diverse: singes, toucan, termites, cèdres tropicale, fromager.. 
Le site est immense, il nous aurait fallu plusieurs jours pour voir tous les vestiges découverts par les archéologues. Mais quatre bonnes heures ont été suffisantes pour découvrir l'essentiel.
Le soir retour à la capitale Guatemala city.

Les petites affaires de Dany

Sans commentaires.....

Aux limites du Belize

À la limite nord du Guatemala, à l'embouchure du Rio Dulce, nous avons parcouru le village de Livingstone. C'est une petite Jamaïque avec des métis originaires de l'esclavage.
Le village est bariolé avec un cimetière coloré.
Les jeunes artistes s'expriment sur les murs.

Déjeuner sur les rives du Rio Dulce

Après un heure de bateau en remontant le Rio Dulce, Nous avons atteint un restaurant familiale posé sur pilotis. Un repas typique avec une super soupe au fruits de mer et à la noix de coco.
Nous avons poursuivi la descente au milieu de la jungle pour atteindre l'embouchure du fleuve sur l'océan Atlantique.
Sur les rives, nous avons observé de nombreux oiseaux colorés, des pélicans et même un iguane.
C'est un des rares endroits où vivent encore des lamantins. Mais nous ne les avons pas vu.    
Au retour nous avons pu voir un couché du soleil sur le fleuve. Arrivée à la nuit.

dimanche 13 novembre 2016

Retour à la vie civilisée

Retour à la capitale Guatemala city par la route dite "trans-américaine" qui part des Etats-Unis et s'arrête au chili.
Cette route est impressionnante. Le traffic est dense avec beaucoup de camions qui doublent dans tout les sens
La capitale était en pleine effervescence car ce Samedi soir était inauguré le grand sapin de Noël municipal sur l'une des place importante de la ville. Sur le chemin nous avions pu nous rendre compte que certaines voitures transportaient des sapins et que certains lieux publiques avaient déjà fait des décorations.
En arrivant à Guatemala city venant des hauts plateaux on prend de plein fouet le contraste. La façon de s'habiller, le niveau de vie. La culture mayas fait place à la culture Espagnol.
On comprend mieux la résistance des mayas que l'on a chassé des basses terres et résistent encore au colonisateur.
Nous allons rentrer dans une phase plus touristique de notre périple.

samedi 12 novembre 2016

Cool les petits villages au bord du lac Atitlan

Le lac Atitlan est bordé de petits villages peu touristiques ou les gens sont cool. Beaucoup de routards ont élu domicile dans ces villages pour vivre une vie paisible, méditative.
Peu de voitures dans les petites rues escarpées. Il y a beaucoup de "tok tok" guatémaltèques aux décorations qui en disent long sur leurs propriétaires.

Plaidoyer pour les semences


Les mayas sont très sensibilisés aux problèmes de semences OGM. Souvent dans nos rencontres les partenaires font référence aux difficultés à rester en agriculture biologique. Eux utilisent l'expression "natural".

Sur un mur, dans la petite ville de San Pedro au bord du lac Atitlan, une gravure peinte argumente sur les dangers des maïs OGM.
Pour les mayas le maïs est une plante sacrée. Il y a même un dieu. C'est dire si les multinationales de la semence ne sont pas prêt de convaincre les mayas.

Marché de Solola

Le marché de Solola est très authentique. C'est un énorme marché rural sans touristes. C'est impressionnant de se retrouvé dans une foule constituée de personnes presque tous en habits traditionnels.
Pour donner une échelle de grandeur c'est Les Halles de Limoges multiplié par 10 auquel on rajouterais, en extérieur, 5 fois le marché de Panazol.
Parce que les gens viennent de très loin. Il y a bien sûr de nombreux bus bondés et bariolés qui se frayent un passage dans un concert de Klaxon incroyable.

vendredi 11 novembre 2016

Les ADI nous recoivent

Plusieurs associations communautaires  nous ont invité pour nous montrer ce qu'ils font dans le domaine de la micro-finances pour aider les populations Mayas. 
Après avoir quitté Chichicastenango au petit matin , avoir passer plusieurs cols nous nous sommes retrouvés à Solola dans la région du Lac Atilan. Là nous avons eu l'occasion d'avoir des présentations détaillées des processus de micro-crédit qui sont mis en place dans deux associations: (Association pour le Développement Intégral) ADICLA  et ADIGUA. 
Si les présentations des structures sont très formelles, parce les responsables ont envie de bien montrer ce qu'ils font de l'argent que la SIDI a prêté, se sont les visites et le témoignage des personnes profitant des micro-crédits qui ont été très intéressantes. Depuis le début de notre voyage nous avons rencontré plus de six personnes dans leur cadre de travail ou de vie. Cela nous fait toucher concrètement du doigt une réalité de la rudesse de l'environnement et des difficultés rencontrées.

Nous avons donc rencontré  sur le marché de Solola deux commerçantes qui ont besoin de liquidité pour leur petit commerce. L'une pour payer les tissus et les couturières qui confectionnent des vêtements traditionnels, l'autre pour sa culture de pommes qui commercialise directement. 
Dans le faubourg de Solola nous avons rencontré un paysan qui a besoin d'un fond de roulement pour payer ses intrants.
Dans un village, situé sur les pentes escarpée du lac Atitlan, que nous avons atteint par bateau, nous avons été reçu, dans sa maison, par une femme qui tisse des tissus typique.  


 

Diplôme

Nos partenaires Guatémaltèques de l'association ADIGUA nous ont félicité formellement pour notre soutien en nous donnant une sorte d'Oscar

Atitlan Un endroit mythique

Le lac Atitlan a depuis longtemps fasciné ceux qui y sont venus. Je comprends cette fascination. Lorsqu'on aborde le rivage, on ressent quelque chose de difficile à expliquer. Le lac est très grand et les jeunes volcans qui l'entourent sont un peu oppressant. Mais cependant le paysage invite à la médiation.
Vu du lac, la végétation et la montagne environnante font penser aux lacs Italiens mais en 10 fois plus grand.
Les villages sur les pentes escarpées font penser aux paysages de la côte almaphitaine.
C'est sûrement le plus beau lac du monde.
Aujourd'hui , après un aller-retour en bateau, nous avons eu la chance de déjeuner au bord du lac, à côté d'un embarcadère, dans l'environnement soigné du jardin luxuriant d'un hôtel de luxe.

Au marché de Chichicastenango

Chichicastenango est un passage obligé si l'on va au Guatemala. Alors nous y sommes allé. Cette ville est connue pour son marché coloré. Nous n'avons pas regretté de l'avoir parcouru et découvert qu'au même endroit  on célèbre le culte Chrétien et le culte Mayas. C'est étonnant de voir cette cohabitation.
Mais franchement il y avait trop de touristes et nous avons pris l'habitude depuis ces jours derniers d'aller au delà des sentiers battus. Bien sûr nous avons profiter du marché pour faire quelques emplettes

mercredi 9 novembre 2016

Retour aux sources rurales

Après 20mm à pied par un chemin escarpé nous avons atteint l'habitation d' Appolina qui a accepté de nous montrer son environnement: le potager en terrasses, l'intérieur de la maison
C'est un autre mode de vie que nous avons oublié en Occident.

Nouveau vin Guatémaltèque

Un groupe de femmes, que nous avons rencontré ce matin, a lancé un projet de production de vin de sureaux. Pourquoi le sureaux? Parce qu'il pousse en abondance sur les pentes escarpées des montagne de l'altiplano. Elles débutent juste. Leurs connaissances de la vinification sont très sommaire. Elles ont affiché au mur des planches qui rappellent ce qu'elles doivent faire. Elles ont déjà commercialisé une cinquantaine de bouteilles. Il faut leur souhaiter de réussir ce projet.

Moment d'échange entre femmes

De nouveau ce midi un repas chez l'habitant. Nous avons échangé nos produits locaux. Dany avait réalisé deux Creusois. Rendez vous compte, un gâteau Creusois à 3000m d'altitude au fin fond du Guatemala...Quelle consécration.
Notre hôte nous avait préparé un bouillon de boeuf avec un tortilla de maïs et comme boisson une infusion de sureaux.

Rencontre avec un groupe de femme

Après l'enregistrement par Dany d'une séquence des "routes de l'impossible", nous nous sommes retrouvés en montagne dans un petit village avec une communauté de femmes.
Elles nous ont raconté comment, participant à la pastorale rurale, elles se sont investies dans un projet de création d'une petite entreprise de production de shampooing avec les plantes qu'elles cultivent.
Elles ont parlé avec émotion des réticences de la société mayas à voir cette émancipation des femmes. Elles ont d'ailleurs pointé, le soutien des Prêtres, et leur engagement personnel qui est éclairé par la doctrine sociale de l'Eglise. C'était un moment émouvant.

mardi 8 novembre 2016

Parlons café

Nous sommes montés sur les coteaux de Quetzaltenango à 2400m d'altitude pour visiter une coopérative de petits producteurs de café des hauts plateaux de l'ouest (FECCEG www.fecceg.com).
Leurs exploitations sont en moyenne de l'ordre d'un hectare.
C'est une approche biologique et raisonnée que nous avons découvert.
Nous savons maintenant tout du processus de production du café.

Un moment particulier lorsque le jeune responsable du laboratoire nous a parlé du processus d'évaluation de la qualité. Ici pas de spectromètre,  le goût la fragrance s'apprécie par l'homme.
Ce jeune maya a aussi évoqué les contraintes dans sa façon de vivre, que lui impose de garder sa capacité à goûter.
Encore un bel exemple de dynamisme social et solidaire impulsé grâce au soutien technique et financier du partenaire de la SIDI: Red FASCO

Kiché est le nom sous lequel la coopérative commercialise localement le café. Mais la majorité de la production est exportée.

Une expérience de thermalisme

Sur la route qui serpente en montant vers les sources chaudes de "Gorginas", au pied du volcan zunil, nous avons découvert une zone maraîchère luxuriante du fait du climat tropical et d'un terrain fertilisé par les cendres volcaniques.
C'était un joli spectacle malgré les péripéties d'une route étroite ou les croisements avec les camions et les bus bariolés sont toujours hypothétiques.







Au milieu d'une végétation ou les feuilles et les fleurs sont énormes, nous avons pris un bain dans les sources chaudes. Un moment de détente dont nous avions vraiment besoin.

lundi 7 novembre 2016

Première rencontre avec les mayas de Totonicapan



Ce matin nous sommes allez à la rencontre de l'association CDRO qui porte de nombreux projets de développement socio-économique et culturels dans la région Totonicapan.
Une vision de l'organisation de la société civile complètement différente. Ils l'appellent la  "cosmovision ".
Bien sûr le microcrédit était au centre des échanges avec l'équipe de la coopérative reficom.

Notre voyage nous a mené par des routes étroites et tortueuse jusqu'à 2800m , au travers de villages mayas typiques, dans  un parc naturel géré par une association communautaire.
Randonnée commentée et picnic, ont été des moments forts de dialogues amicaux avec des mayas engagés dans la défense de leur environnement . Le respect de la nature est l'un des fondements de la culture maya.
Les gens que nous avons rencontrés ont choisi de surmonter les inégalités dont sont victimes les communautés mayas par le dialogue et l'expérimentation de nouveaux modèles alors que d'autres ont choisi la guérilla
.

Usage détourné des pneus

La créativité des mayas est sans limite. À plusieurs reprises nous avons pu constater que les Guatémaltèques détournent les vieux pneus pour réaliser des structures d'oiseaux

samedi 5 novembre 2016

Première nuit au Guatemala

Antigua s'endort sous la protection du volcan encore fumant. Nous allons passer une bonne nuit que nous espérons réparatrice.

Premier repas au Guatemala

Après un atterrissage sans problème à Guatemala city et une heure de route nous voilà dans la jolie ville d'Antigua. Les maisons, les restaurants, les bus, tout est très colorés. Nos avons déjeuné dans un petit estaminet avec un charmant patio. Visite de la ville qui fut la capitale de la mésoamérique. Ville de la conquête espagnole typique.

Halte à Mexico City

Quatre heures du matin heure local et quatre heures d'attente à l'aéroport de Mexico city.
La journée va être longue avec encore des phases de transite. Dernière épreuve pour Dany avec le vol Mexico city - Guatemala city.

vendredi 4 novembre 2016

Processus d'embarquement en cours à Roissy terminal 2E

Le groupe est maintenant constitué. Nous sommes 20 personnes qui allons vivre ensemble ce périple à travers le Guatemala. Morgane de la SIDI sera nôtre accompagnatrice.
Embarquement dans le Boeing 787 à 21h50. Un peu de stress pour Dany.

Acheminement vers l'aéroport de Roissy

Lecture studieuse, dans le train qui nous mène à Paris, pour s'imprégner de l'histoire et de la culture du Guatemala.
Comme nous n'en savons pas assez, la SNCF a décidé de nous donner 45mm de plus de voyage..